YOHAN: une nouvelle association
Une nouvelle association est née, YOHAN , (Youth Organization Heart Awarness Now).
Ce sont les initiales du prénom d’un beau jeune homme Yohan, qui était promis à un brillant avenir.
Yohan se préparait à servir comme médecin, mais hélas la médecine n’a pas pu le
sauver à temps pour lui permettre de réaliser ses rêves. Un arrêt cardiaque subit l’a
terrassé. Il n’avait que dix-huit ans. Yohan était pianiste, champion d’échecs. Il aimait la vie et faisait la joie de sa famille.
Un jour, suite à une épreuve de sport, il a un très fort vertige et respire difficilement.
Après une série d’examens : électrocardiogramme, écho-cardiaque, IRM, on lui diagnostique une arythmie cardiaque, et il est mis sous traitement. Mais…..
Et voilà que maintenant, à travers l’Association YOHAN, il aide ceux qui souffrent du même problème que le sien.
Il était né au sein d’une famille chrétienne, croyante et engagée. Malgré cette terrible épreuve, Rita, Elie et Ryan son frère, soutenus par leur foi, ont pris leur courage à deux mains, et ont décidé de transformer leur douleur en amour, et d’essayer de sauver autant de personnes que possible à travers leur Association.
Humainement parlant, se retrouver face à de jeunes de l’âge de Yohan, et tenter de faire, pour eux, ce qu’ils n’ont pu faire pour leur enfant, c’est vraiment trop demander.
Mais Dieu donne le courage et la force d’entreprendre ce qu’il faut faire, à ceux qui le demandent.
Et voilà cette “sainte famille” en route pour une aventure elle aussi “divine”, parce qu’inspirée par un amour divin.
Écoutons plutôt Rita parler d’une voix étouffée: Yohan, en cours de semaine, dormait chez mon père à Beyrouth pour aller à l’université, vu que nous habitons en montagne. Un soir, voulant lui parler, mon père rentre chez lui et le trouve étendu par terre. Il nous contacte et nous appelons une ambulance et essayons de le ranimer, mais c’était trop tard. Moi, nourrie, depuis ma jeunesse, de la spiritualité de l’Unité des Focolari, j’avais passé des années à me préparer, sans savoir que j’aurais un jour à vivre un tel cataclysme, à accueillir ce visage de Jésus crucifié et abandonné.
Je remercie Dieu d’avoir mis cet Idéal de vie sur mon chemin, sans lequel je ne serais pas debout aujourd’hui. La douleur est très forte, mais nous avons en nous l’espérance, et nous voulons en témoigner.
La mort est un passage , et Yohan est “dans la pièce d’à côté ” comme le dit St Augustin .
Pour faire de cette douleur quelque chose de positif, nous avons fondé l’Association YOHAN, dans le but de sensibiliser les écoles et les universités à l’arrêt cardiaque qui peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment. Actuellement, des cardiologues donnent des conférences pour expliquer ce que c’est, quels sont les facteurs de risques, et comment se comporter en pareille situation.
Les étudiants apprennent à faire un CPR, massage cardiaque. S’ils interviennent rapidement, dans les 5 à 10 minutes, ils peuvent sauver la personne qui fait une fibrillation ventriculaire. D’où le besoin d’une machine AED.
Chaque école choisit entre six et douze personnes parmi les profs, infirmiers, psychologues, assistants sociaux, surveillants et coachs, pour suivre une formation d’une durée de quatre heures pour apprendre à intervenir en cas d’urgence, puis ils passent un test et reçoivent un diplôme. Nous essayons aussi de leur procurer des AED.
Les infirmières se sont raconté cette expérience par WhatsApp, et ce sont elles qui nous contactent pour nous proposer de venir dans leurs écoles.
La municipalité de Ballouneh a ouvert ses portes à un groupe venant de l’Antonine International School. Cadres et jeunes ont été divisés en deux groupes avec chacun,
un jeune volontaire de La Croix-Rouge. L’un d’eux, Samer Azar, nous a dit : ça fait quatre ans que j’aide à la Croix-Rouge, mais c’est pour moi une nouvelle expérience.
Le Président de la Municipalité de Ballouneh, M. Pierre Mzawak, à qui je demande: qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir les portes du dispensaire à YOHAN, et même à encourager certains employés de la municipalité à suivre la formation, répond: Elie et moi sommes comme des frères. Je respecte en lui l’Homme, sa transparence, sa foi. C’est une famille très engagée. Elie est chez lui ici.
Enthousiastes, les infirmières, qui suivent la formation très attentivement, espèrent qu’il y aura un AED bientôt dans chaque bâtiment de leurs écoles respectives. Il y a également des séances d’information pour professeurs, parents et élèves. Ceux qui ont suivi cette formation partent avec un sentiment de satisfaction et l’espoir de pouvoir agir efficacement en cas de nécessité.
Ce sont les initiales du prénom d’un beau jeune homme Yohan, qui était promis à un brillant avenir.
Yohan se préparait à servir comme médecin, mais hélas la médecine n’a pas pu le
sauver à temps pour lui permettre de réaliser ses rêves. Un arrêt cardiaque subit l’a
terrassé. Il n’avait que dix-huit ans. Yohan était pianiste, champion d’échecs. Il aimait la vie et faisait la joie de sa famille.

Un jour, suite à une épreuve de sport, il a un très fort vertige et respire difficilement.
Après une série d’examens : électrocardiogramme, écho-cardiaque, IRM, on lui diagnostique une arythmie cardiaque, et il est mis sous traitement. Mais…..
Et voilà que maintenant, à travers l’Association YOHAN, il aide ceux qui souffrent du même problème que le sien.
Il était né au sein d’une famille chrétienne, croyante et engagée. Malgré cette terrible épreuve, Rita, Elie et Ryan son frère, soutenus par leur foi, ont pris leur courage à deux mains, et ont décidé de transformer leur douleur en amour, et d’essayer de sauver autant de personnes que possible à travers leur Association.
Humainement parlant, se retrouver face à de jeunes de l’âge de Yohan, et tenter de faire, pour eux, ce qu’ils n’ont pu faire pour leur enfant, c’est vraiment trop demander.
Mais Dieu donne le courage et la force d’entreprendre ce qu’il faut faire, à ceux qui le demandent.
Et voilà cette “sainte famille” en route pour une aventure elle aussi “divine”, parce qu’inspirée par un amour divin.
Écoutons plutôt Rita parler d’une voix étouffée: Yohan, en cours de semaine, dormait chez mon père à Beyrouth pour aller à l’université, vu que nous habitons en montagne. Un soir, voulant lui parler, mon père rentre chez lui et le trouve étendu par terre. Il nous contacte et nous appelons une ambulance et essayons de le ranimer, mais c’était trop tard. Moi, nourrie, depuis ma jeunesse, de la spiritualité de l’Unité des Focolari, j’avais passé des années à me préparer, sans savoir que j’aurais un jour à vivre un tel cataclysme, à accueillir ce visage de Jésus crucifié et abandonné.
Je remercie Dieu d’avoir mis cet Idéal de vie sur mon chemin, sans lequel je ne serais pas debout aujourd’hui. La douleur est très forte, mais nous avons en nous l’espérance, et nous voulons en témoigner.
La mort est un passage , et Yohan est “dans la pièce d’à côté ” comme le dit St Augustin .
Pour faire de cette douleur quelque chose de positif, nous avons fondé l’Association YOHAN, dans le but de sensibiliser les écoles et les universités à l’arrêt cardiaque qui peut arriver à n’importe qui et à n’importe quel moment. Actuellement, des cardiologues donnent des conférences pour expliquer ce que c’est, quels sont les facteurs de risques, et comment se comporter en pareille situation.
Les étudiants apprennent à faire un CPR, massage cardiaque. S’ils interviennent rapidement, dans les 5 à 10 minutes, ils peuvent sauver la personne qui fait une fibrillation ventriculaire. D’où le besoin d’une machine AED.
Chaque école choisit entre six et douze personnes parmi les profs, infirmiers, psychologues, assistants sociaux, surveillants et coachs, pour suivre une formation d’une durée de quatre heures pour apprendre à intervenir en cas d’urgence, puis ils passent un test et reçoivent un diplôme. Nous essayons aussi de leur procurer des AED.
Les infirmières se sont raconté cette expérience par WhatsApp, et ce sont elles qui nous contactent pour nous proposer de venir dans leurs écoles.
La municipalité de Ballouneh a ouvert ses portes à un groupe venant de l’Antonine International School. Cadres et jeunes ont été divisés en deux groupes avec chacun,
un jeune volontaire de La Croix-Rouge. L’un d’eux, Samer Azar, nous a dit : ça fait quatre ans que j’aide à la Croix-Rouge, mais c’est pour moi une nouvelle expérience.
Le Président de la Municipalité de Ballouneh, M. Pierre Mzawak, à qui je demande: qu’est-ce qui vous a poussé à ouvrir les portes du dispensaire à YOHAN, et même à encourager certains employés de la municipalité à suivre la formation, répond: Elie et moi sommes comme des frères. Je respecte en lui l’Homme, sa transparence, sa foi. C’est une famille très engagée. Elie est chez lui ici.
Enthousiastes, les infirmières, qui suivent la formation très attentivement, espèrent qu’il y aura un AED bientôt dans chaque bâtiment de leurs écoles respectives. Il y a également des séances d’information pour professeurs, parents et élèves. Ceux qui ont suivi cette formation partent avec un sentiment de satisfaction et l’espoir de pouvoir agir efficacement en cas de nécessité.
https://www.facebook.com/Yohanforlife/
Maha Farah
