La sagesse de s’émerveiller
Notre monde moderne est un monde de l’action, du travail et de la production. Il ne sait plus s’arrêter dans sa course au succès ou tout simplement dans son anxiété de pouvoir survivre face à tous les défis qui lui tombent dessus.
A force de courir, on n’a plus le temps d’accueillir, de contempler ou d’écouter. On oublie que cette vie qui nous apporte la force de faire, d’agir, d’organiser, de projeter, de réaliser, de réparer, d’exécuter, dans un tourbillon qui nous donne de plus en plus le vertige, nous est arrivée un jour comme un cadeau du dehors que nous n’avions pas même demandé.
Nous oublions que si nous sommes pleins de santé, de courage ou d’énergie, nous avons reçu gratuitement tous ces dons au départ, venus de la source de la vie. Et le résultat, c’est que nous finissons par perdre le sens de la beauté de cette vie elle-même. Nous n’en voyons plus que les difficultés ou les conditionnements qui nous dérangent. Nous ne savons plus goûter au bonheur de vivre tout simplement.
C’est là que cette phrase extraordinaire de Socrate que nous avons publiée cette semaine dans la rubrique « Des mots pour de bon », va nous aider de manière extraordinaire : « La sagesse commence dans l’émerveillement. »
Socrate nous propose de redevenir comme des enfants qui découvrent la vie au jour le jour comme une surprise incroyable, toujours nouvelle, et qui s’émerveillent, de tout et de rien…
Si nous savions commencer notre journée, chaque matin, en nous émerveillant d’être encore en vie et de pouvoir aimer les personnes qui nous entourent… Si nous étions capables de nous émerveiller de voir que, sur 7 milliards d’êtres humains, aucun n’est semblable aux autres et que chacun de nous est donc unique. Si nous parvenions à nous arrêter quelques instants chaque jour pour goûter aux surprises de la nature. Si nous savions voir la beauté des inventions de l’homme, même si elles ont souvent créé tellement de confusion. Si nous prenions le temps d’être heureux, même au milieu de mille difficultés… alors nous aurions peut-être la sagesse. Car nous prendrions la vie par son bon côté et nos décisions partiraient de la source bienfaisante de la vie et non plus de la peur d’une catastrophe ou de l’angoisse de réussir demain des projets insensés. Nous serions heureux parce que s’accepter et s’aimer entre frères et sœurs en humanité, tels que nous sommes, peut être déjà un bonheur merveilleux. Certains sages y sont parvenus : pourquoi devrions-nous passer à côté de la vie sans la voir et sans profiter de toute la joie qu’elle a chaque jour à nous donner ?
Nous oublions que si nous sommes pleins de santé, de courage ou d’énergie, nous avons reçu gratuitement tous ces dons au départ, venus de la source de la vie. Et le résultat, c’est que nous finissons par perdre le sens de la beauté de cette vie elle-même. Nous n’en voyons plus que les difficultés ou les conditionnements qui nous dérangent. Nous ne savons plus goûter au bonheur de vivre tout simplement.
C’est là que cette phrase extraordinaire de Socrate que nous avons publiée cette semaine dans la rubrique « Des mots pour de bon », va nous aider de manière extraordinaire : « La sagesse commence dans l’émerveillement. »
Socrate nous propose de redevenir comme des enfants qui découvrent la vie au jour le jour comme une surprise incroyable, toujours nouvelle, et qui s’émerveillent, de tout et de rien…
Si nous savions commencer notre journée, chaque matin, en nous émerveillant d’être encore en vie et de pouvoir aimer les personnes qui nous entourent… Si nous étions capables de nous émerveiller de voir que, sur 7 milliards d’êtres humains, aucun n’est semblable aux autres et que chacun de nous est donc unique. Si nous parvenions à nous arrêter quelques instants chaque jour pour goûter aux surprises de la nature. Si nous savions voir la beauté des inventions de l’homme, même si elles ont souvent créé tellement de confusion. Si nous prenions le temps d’être heureux, même au milieu de mille difficultés… alors nous aurions peut-être la sagesse. Car nous prendrions la vie par son bon côté et nos décisions partiraient de la source bienfaisante de la vie et non plus de la peur d’une catastrophe ou de l’angoisse de réussir demain des projets insensés. Nous serions heureux parce que s’accepter et s’aimer entre frères et sœurs en humanité, tels que nous sommes, peut être déjà un bonheur merveilleux. Certains sages y sont parvenus : pourquoi devrions-nous passer à côté de la vie sans la voir et sans profiter de toute la joie qu’elle a chaque jour à nous donner ?
Roland Poupon