Il ne faut pas oublier que Jésus en même temps qu’il nous adresse cet appel, nous donne l’assurance de l’Esprit Saint ! Cette force, cette lumière sans laquelle l’idéal chrétien serait impossible à comprendre et encore moins à mettre en pratique. Nous ne devons donc jamais avoir peur. Nous devrions avoir l’humilité de reconnaître nos limites et incapacités, mais en même temps, avoir une forte charge de bonne volonté qui mise sur la grâce de Dieu.
Nous devons voir la personne humaine dans ses facultés supérieures, comme quelqu’un qui non seulement prend conscience de l’appel de Dieu mais qui prend position face à Dieu qui l’appelle. La conscience c’est l’homme, l’être humain vu dans ses facultés intérieures, mais avant tout en tenant compte de son attitude de fond face à Dieu qui l’appelle : attitude de fond de loyauté ou pas, de fermeture ou d’ouverture, de disponibilité ou non, envers la vérité. Ceci est particulièrement important face à une société qui reflète beaucoup de courants de pensée, ce qui peut nous pousser à juger trop facilement l’autre.
Aujourd’hui plus que jamais, Jésus nous dit “ne jugez pas”, mais tenez compte de cette bonne volonté, cette ouverture à l’appel de Dieu. Si vous en tenez compte, vous verrez qu’avec les personnes qui vous entourent il y a beaucoup de points communs sur lesquels miser, et en vous basant sur ces points, vous pourrez faire ensemble un bout de chemin, plus ou moins long mais sûrement constructif !
Don Gino Rocca