Construire enfin la paix
« Il est apparu à ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour guider nos pas sur le chemin de la paix. » (Lc 1,79)
Et nous voici arrivés à la dernière « perle de la Parole » que nous avons choisie dans ce premier chapitre exceptionnel de l’Evangile de Luc. Une phrase tellement simple et évidente. Si Dieu veut nous sauver et nous libérer, il doit bien sûr nous délivrer de ce qui fait notre plus grand malheur : les ténèbres et la mort. Toute la puissance d’amour de Dieu est là pour nous apporter la lumière à la place des ténèbres et la vie à la place de la mort. Et l’on se serait peut-être attendu à ce que la conclusion nous parle de lumière et de vie. A vrai dire tout notre chapitre est rempli de lumière et de vie, de la lumière de Jésus qui est décrit comme un astre et de la vie de ces deux nouveau-nés que sont Jésus et Jean-Baptiste…
Et pourtant Saint Luc nous parle ici simplement de paix, comme si la paix était le remède le meilleur contre les ténèbres et la mort. Il y a sans doute ici un ultime message qu’il vaudrait mieux ne pas rater. C’est que la lumière et la vie sont avant tout des dons de Dieu qui nous dépassent tellement. Tandis que la paix est plus à notre portée. Elle est aussi un don de Dieu immense, mais nous pouvons nous-mêmes construire la paix. C’est une des béatitudes de l’Evangile de Matthieu : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. »
Si nous voulons vraiment lutter contre les ténèbres et la mort, il suffirait de nous assurer chaque jour que nous sommes en paix avec Dieu et avec nos prochains. Et quand nous disons d’être en paix avec Dieu, cela veut dire en même temps avec nous-mêmes, puisque nous trouvons déjà Jésus au cœur de ce nous-même, comme celui qui fait l’identité même de notre moi le plus profond, avec ce miracle que Jésus est l’essence de mon moi, mais il me laisse en même temps complètement distinct de lui dans cette pleine liberté d’être moi-même comme je le veux.
Et si nous sommes en même temps en paix avec nos frères et sœurs en humanité, il sera bien difficile de nous entrainer vers toutes ces maladies terribles que sont la jalousie, la rancune, le désir de se venger ou de se débarrasser des autres, la haine ou la violence de toutes sortes. Si la paix est en nous et entre nous, la bataille est déjà gagnée d’avance, cela vaut la peine d’y consacrer les forces de toute une vie !
Et nous voici arrivés à la dernière « perle de la Parole » que nous avons choisie dans ce premier chapitre exceptionnel de l’Evangile de Luc. Une phrase tellement simple et évidente. Si Dieu veut nous sauver et nous libérer, il doit bien sûr nous délivrer de ce qui fait notre plus grand malheur : les ténèbres et la mort. Toute la puissance d’amour de Dieu est là pour nous apporter la lumière à la place des ténèbres et la vie à la place de la mort. Et l’on se serait peut-être attendu à ce que la conclusion nous parle de lumière et de vie. A vrai dire tout notre chapitre est rempli de lumière et de vie, de la lumière de Jésus qui est décrit comme un astre et de la vie de ces deux nouveau-nés que sont Jésus et Jean-Baptiste…
Et pourtant Saint Luc nous parle ici simplement de paix, comme si la paix était le remède le meilleur contre les ténèbres et la mort. Il y a sans doute ici un ultime message qu’il vaudrait mieux ne pas rater. C’est que la lumière et la vie sont avant tout des dons de Dieu qui nous dépassent tellement. Tandis que la paix est plus à notre portée. Elle est aussi un don de Dieu immense, mais nous pouvons nous-mêmes construire la paix. C’est une des béatitudes de l’Evangile de Matthieu : « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. »
Si nous voulons vraiment lutter contre les ténèbres et la mort, il suffirait de nous assurer chaque jour que nous sommes en paix avec Dieu et avec nos prochains. Et quand nous disons d’être en paix avec Dieu, cela veut dire en même temps avec nous-mêmes, puisque nous trouvons déjà Jésus au cœur de ce nous-même, comme celui qui fait l’identité même de notre moi le plus profond, avec ce miracle que Jésus est l’essence de mon moi, mais il me laisse en même temps complètement distinct de lui dans cette pleine liberté d’être moi-même comme je le veux.
Et si nous sommes en même temps en paix avec nos frères et sœurs en humanité, il sera bien difficile de nous entrainer vers toutes ces maladies terribles que sont la jalousie, la rancune, le désir de se venger ou de se débarrasser des autres, la haine ou la violence de toutes sortes. Si la paix est en nous et entre nous, la bataille est déjà gagnée d’avance, cela vaut la peine d’y consacrer les forces de toute une vie !
Roland Poupon