Des hauts et des bas
Ma vie est trop pleine de hauts et de bas. Que nous suggères-tu pour être toujours en Dieu ? Cette continuité, pouvons-nous l’acquérir avec de la bonne volonté, ou est-elle plutôt un don de Dieu ?
Je pense que nous ne devons pas nous préoccuper de cela, parce que si la vie était plus plate, vous imaginez quel ennui ! C’est une chance qu’il y ait des hauts et des bas. Les bas ne nous plaisent pas, c’est vrai, mais ils précèdent les hauts. Saint Paul dit : « Cherchez les choses d’en haut » Il faut s’exercer pour avoir la grâce de vivre cette Parole. Toute chose que Dieu nous envoie est comme un rayon de lumière chargé d’une grâce pour la réaliser et pour la mettre en pratique. Dieu nous demande de chercher les choses d’en haut et il faut les chercher à chaque instant. Nous avons envie de bavarder ou de penser à quelque chose qui nous préoccupe ? Non, cherchons les choses d’en haut. Répétons-nous : « Jésus, j’ai confiance en toi ! Je ne peux pas avoir de préoccupations. » N’ayez pas peur – dit Jésus – c’est moi. » Et quand aucune prière ne nous vient à l’esprit, rappelons-nous : « Prie pour nous, pécheurs » ou une autre, juste pour nous habituer. Comme celui qui, après un accident, doit faire de la gymnastique de rééducation, nous devons nous aussi faire de la gymnastique pour avoir toujours notre pensée aux choses d’en haut. D’abord c’est un effort, mais ensuite l’âme se détend. Le seul fait de faire le premier pas, c’est parce que Dieu nous donne l’énergie, nous donne la grâce, nous donne la force pour le faire. Quand nous avons fait toute notre part, Dieu met la paix en nous, il nous éclaire. Tout est don de Dieu. Mais Dieu ne répand pas sur nous des grâces en nous contraignant. Nous sommes libres de les accepter, mais pour les vouloir il faut nous ouvrir, faire place à Dieu. Si je suis pleine de moi, comment fait Dieu pour me combler de ses grâces ? Où il y a une chose, je ne peux pas en mettre une autre. Alors il faut que je me détache de ce qui m’encombre. Nos préoccupations sont ennuyeuses, pourtant certaines fois nous y sommes attachés. C’est au contraire un acte fort, un acte de volonté de renvoyer nos préoccupations, de croire que Jésus veut lui-même y penser parce qu’il nous aime, et ensuite de vivre la volonté de Dieu du moment. Jésus veut notre collaboration : je dois faire le premier pas et, après, Jésus fait les 99% qui restent.
Après, quand nous nous sommes rendu compte que Dieu nous a aidés, nous devons lui dire merci, parce que la gratitude, dit-on, attire de nouvelles grâces. Il est important de remercier, car notre reconnaissance nous met dans la position d’aimer, et de cette manière nous faisons place à Dieu en nous.
Dori Zamboni
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