Comme une résurrection
Jad Ghosn est un jeune surfeur libanais de 37 ans. A l’âge de 8 ans il grimpait sur le toit de sa maison à l’aide de fines cordes qui se sont rompues et il est tombé de plus de 4 mètres de haut. Il a passé un jour dans le coma, un autre sur une chaise roulante… Il l’a échappé belle, mais il lui était dorénavant interdit de prendre un quelconque risque pour éviter d’être paralysé.
Jad ne s’est pas laissé faire. Il était en colère et petit à petit il a recommencé à faire du sport et même des sports extrêmes : ski nautique, planche à voile… Lorsqu’en 2018, le festival international de « Batroun », sa ville natale, l’appelle à faire la traversée Chypre-Batroun en planche à voile, il n’hésite pas. Il a un principe : faire ce qui lui fait peur, bien la connaître pour la dépasser. Il est le premier libanais à réussir ce défi.
En lisant son histoire le mot « peur » m’a interpellée, parce que j’avais fait une hémorragie cérébrale qui aurait dû me laisser aveugle, ou paralysée… Cependant ma vue a commencé à s’améliorer. Je voyais des ombres, puis les couleurs, puis les objets, mais j’ai gardé la difficulté d’évaluer les distances et les dimensions. Chaque pas était comme me lancer dans l’inconnu… Et le plus dur était cette peur qui me collait à la peau ! Je devais prendre des risques, sinon rester dans mon coin, ce que je refusais absolument. Je tenais, par exemple, à prendre mon bain toute seule, ou à couper mes aliments… même si le résultat était piteux. Un jour, j’ai décidé de prendre l’ascenseur seule, mais une fois dedans l’angoisse et la peur m’ont presque paralysée : et si l’ascenseur s’arrêtait ? Cette peur je l’ai encore quand je dois prendre un ascenseur que je ne connais pas, mais je le prends quand même : connaître la peur et la dépasser ! J’ai réussi aussi à utiliser de nouveau mon smartphone, chaque jour un peu mieux. Tous ces efforts je les ai faits avec un « pour toi, Jésus ».
Aujourd’hui je « prends la main de Jésus » et je traverse la rue pour aller à la messe, à l’église d’en face. Je ne deviendrais pas championne sportive comme Jad, mais à ma mesure, je vais de dépassement en dépassement.
Je remercie Dieu pour les personnes qui ont recommencé à prier, parce qu’elles voulaient prier pour moi ! Mais surtout pour les longs moments en tête à tête avec le Père Eternel, Jésus, Marie où j’ai appris à mieux les aimer et m’abandonner à leur amour.
Jad ne s’est pas laissé faire. Il était en colère et petit à petit il a recommencé à faire du sport et même des sports extrêmes : ski nautique, planche à voile… Lorsqu’en 2018, le festival international de « Batroun », sa ville natale, l’appelle à faire la traversée Chypre-Batroun en planche à voile, il n’hésite pas. Il a un principe : faire ce qui lui fait peur, bien la connaître pour la dépasser. Il est le premier libanais à réussir ce défi.
En lisant son histoire le mot « peur » m’a interpellée, parce que j’avais fait une hémorragie cérébrale qui aurait dû me laisser aveugle, ou paralysée… Cependant ma vue a commencé à s’améliorer. Je voyais des ombres, puis les couleurs, puis les objets, mais j’ai gardé la difficulté d’évaluer les distances et les dimensions. Chaque pas était comme me lancer dans l’inconnu… Et le plus dur était cette peur qui me collait à la peau ! Je devais prendre des risques, sinon rester dans mon coin, ce que je refusais absolument. Je tenais, par exemple, à prendre mon bain toute seule, ou à couper mes aliments… même si le résultat était piteux. Un jour, j’ai décidé de prendre l’ascenseur seule, mais une fois dedans l’angoisse et la peur m’ont presque paralysée : et si l’ascenseur s’arrêtait ? Cette peur je l’ai encore quand je dois prendre un ascenseur que je ne connais pas, mais je le prends quand même : connaître la peur et la dépasser ! J’ai réussi aussi à utiliser de nouveau mon smartphone, chaque jour un peu mieux. Tous ces efforts je les ai faits avec un « pour toi, Jésus ».
Aujourd’hui je « prends la main de Jésus » et je traverse la rue pour aller à la messe, à l’église d’en face. Je ne deviendrais pas championne sportive comme Jad, mais à ma mesure, je vais de dépassement en dépassement.
Je remercie Dieu pour les personnes qui ont recommencé à prier, parce qu’elles voulaient prier pour moi ! Mais surtout pour les longs moments en tête à tête avec le Père Eternel, Jésus, Marie où j’ai appris à mieux les aimer et m’abandonner à leur amour.
Maha F .